Chloé Lopera, Architecte d’Intérieur diplômée de LISAA Strasbourg, à la tête de son propre cabinet
Chloé Lopera, diplômée de LISAA Strasbourg en 2023, a fondé son entreprise TDK Design dès 2019. Aujourd'hui, à la tête de son cabinet d’architecture intérieure à Metz, elle propose une large gamme de services allant de la conception 3D à la gestion de chantiers. Dans cette interview, elle revient sur son parcours, l'impact de son passage à LISAA et les expériences qui ont façonné sa carrière.
Votre parcours à LISAA et depuis l’obtention de votre diplôme ?
Je suis entrée à LISAA Strasbourg en 2017. J’ai obtenu mon Mastère Architecture d’intérieur et Design en 2023. J’ai d’abord fondé mon entreprise, TDK Design, et j’ai commencé à créer mon réseau. Aujourd’hui je travaille donc à mon compte dans mon cabinet basé à Metz, et j’espère changer de statut l’an prochain pour pouvoir embaucher des collaborateurs.
En quoi consiste votre travail aujourd’hui ?
Mon entreprise propose une multitude de services. Je fais du conseil en décoration, je réalise des dossiers de permis de construire, des plans techniques pour les architectes avec qui je collabore, des modélisations 3D, des visites virtuelles avec casque (pour les promoteurs immobiliers), ou encore du mobilier sur-mesure, conçu avec des artisans. Je propose également un service de personnal shopper : j’accompagne les clients pour trouver les matériaux, le mobilier… Et bien entendu je réalise le suivi de chantier, avec la coordination de tous les corps de métier.
Selon vous, qu’est-ce que LISAA apporte de particulier par rapport aux autres écoles d’architecture d’intérieur et de design ?
Je dirais qu’il y avait une grande autonomie et une entraide entre les élèves. Nous étions la toute première promo et nous n’étions que cinq, il y avait donc un vrai esprit d’équipe, on était très solidaires.
En quoi LISAA vous a aidée et préparée à votre insertion professionnelle ?
Pendant mes études, on a eu quelques cours de gestion d’entreprise. Et nous discutions beaucoup avec les profs qui se trouvaient aussi être des entrepreneurs ou des professionnels en activité dans ce secteur. Et puis il y a les stages. Pour ma part, j’ai réalisé un stage de six mois au Luxembourg qui m’a aussi permis de savoir dans quoi je voulais m’engager après mon diplôme.
Un souvenir particulier que vous gardez de vos années LISAA ?
J’ai particulièrement aimé les workshops. Pendant une semaine, et selon des thématiques qui nous étaient données, nous travaillions par groupe d’une dizaine d’élèves, toutes classes confondues, à la réalisation d’un projet. À la fin de la semaine, nous présentions notre travail qui était évalué par un jury. J’adorais ces moments d’échange, je les attendais toute l’année. Il y avait une vraie émulation et c’était une grande source d’inspiration pour moi.