Haus an der kreuzung
Camille Sohler
Présentation du projet « Haus an der Kreuzung »
« Haus an der Kreuzung » se situe 7 route des Romains à l’entrée de Koenigshoffen. Ce terrain actuellement inaccessible et abandonné promet la réalisation d’un projet urbain et d’une architecture moderne qui offre un lieu où se retrouver, sortir, se divertir et permet de révéler le potentiel du quartier. Grâce aux différents aménagements urbains récemment réalisés, à savoir la création d’une ligne de Tram, de pistes cyclables ainsi que l’agrandissement de la route, le lien entre le centre-ville de Strasbourg et les villes périphériques est d’autant plus rapide et efficace, apportant à ce quartier un atout majeur quant à l’accessibilité de ce faubourg.
Enjeux et objectifs
L’enjeu du projet est de travailler sur la visibilité et l’accessibilité que le futur aménagement du terrain communal peut apporter et de donner envie aux passants, cyclistes et occupants du quartier de s’arrêter et d’apporter à ce faubourg un nouveau bâtiment contemporain qui s’ouvre au public tout en prenant en compte les contraintes actuelles telles que les nuisances sonores causées par l’autoroute, la délimitation du bâti existant ou autres exigences techniques et règlementaires.
Inspiration architecturale et conception
Le raisonnement de ce projet découle de 3 axes principaux. Tout d’abord, une recherche sur les formes de l’ancien bâtiment datant de 1900 et détruit au cours de l’histoire. Je me suis inspirée de la forme archétypale de la maison que j’ai extraite de cette ancienne bâtisse et que j’ai ensuite réutilisée et étirée sur la délimitation du terrain pour créer une architecture élancée. Enfin, cette forme est extrudée sur deux hauteurs différentes, elles aussi en lien avec les anciens bâtis. Ces deux volumes s’intègrent alors une dans l’autre pour conserver cet aspect d’un seul bâtiment. Il y a un jeu sur les manipulations géométriques tout au long de la création du bâtiment pour arriver à ce projet actuel. La juxtaposition des éléments permet de jouer avec les bâtiments et d’entrechoquer des formes pour créer des ouvertures sur l’intérieur et l’extérieur. Vient alors l’ouverture principale, interpénétration d’une dernière forme qui traverse en diagonale le bâtiment. Cette ouverture créée une continuité visuelle pour les passants, on traverse cette architecture qui semble couper la visibilité qu’on avait et permet que ce lieu multimodal soit inscrit dans la trame verte grâce à la percée que je réalise dans ce bâtiment.
Fonctionnalité et espaces intérieurs
La partie avant du bâtiment est pensée pour un lieu lumineux et confortable avec une grande hauteur sous plafond et un espace aéré, les occupants pourront y retrouver un espace de restauration et de lecture dans lequel ils pourront s’y détendre. La partie arrière est quant à elle optimisée au maximum pour tous les autres espaces que je voulais intégrer, on peut y retrouver un espace co-working, une résidence d’artiste, d’expositions et un espace de vente. L’intérieur de l’architecture est un seul et grand espace ouvert, ce qui contraste avec l’accumulation des formes extérieures. Un travail sur l’impact du plein et du vide sur l’aménagement intérieur a été réalisé pour que les flux techniques soient dissimulés dans un bloc opaque et rejetés sur les extrémités de l’architecture, laissant le reste des espaces ouvert et délimité par le mobilier même. C’est à l’occupant de définir et d’aménager la pièce selon ses envies et besoins.
Impact environnemental et paysager
Enfin, le jardin naturaliste apporte une purification dans cet espace pollué et une bouffée d’air frais dans un quartier peu vert. C’est un jardin qui dure toute l’année, les plantes vivaces ne périssent pas et nous donne un spectacle en fur et à mesure des saisons. Une réflexion sur les noues paysagères qui récupèreront l’eau de