Catherine Constant-Grisolet nommée directrice de l’école d’animation et jeu vidéo de LISAA Paris
La rentrée 2018 est la première de Catherine Constant-Grisolet en tant que directrice de l'école d'animation et jeu vidéo de LISAA Paris. L’occasion de comprendre son approche pédagogique et son ambition pour l’école.
De la postproduction à LISAA Paris animation et jeu vidéo
Avant de rejoindre l’équipe pédagogique de LISAA, Catherine Constant-Grisolet a exercé en tant que monteuse et directrice de postproduction. Parmi les films auxquels elle collabore alors, se trouvent des films d’animation qui éveillent son intérêt pour le domaine. Elle enseigne dans une école de cinéma et en formation continue audiovisuelle avant d’intégrer LISAA en 2017 en tant que responsable pédagogique des bachelors animation et VFX.
Elle prend la tête de l’établissement en 2018 : "cela faisait sens avec mon travail de responsable pédagogique tout en y ajoutant de la nouveauté. J’aime découvrir des choses et continuer à apprendre. Je découvre par exemple plus en profondeur le fonctionnement du secteur du jeu vidéo grâce à cette opportunité."
Le travail en équipe au cœur de la pédagogie
Pour Catherine Constant-Grisolet, c’est avant tout l’envie de transmettre des savoirs qui l’anime. Pour atteindre cet objectif, elle mise sur la curiosité et la nécessité "d’être toujours attentive à ce qu’il se passe et aux évolutions dans le milieu de l'audiovisuel", mais surtout sur la collaboration au sein de l’équipe pédagogique.
Ce qui m’intéresse vraiment dans le fait d’être directrice aujourd’hui, c’est de travailler avec une équipe afin de transmettre notre savoir.
Catherine Constant-Grisolet, directrice de LISAA Paris animation et jeu vidéo
Ce sens du travail en équipe est également essentiel pour les étudiants qui seront amenés, qu’ils choisissent l’animation, les effets spéciaux ou le jeu vidéo, à constamment travailler en équipe.
Apprendre à être "un maillon dans une grande chaîne de travail", passe à la fois par le travail en équipe au sein de l’école mais également par l’acquisition du "savoir-être" propre à ce milieu professionnel.
"Je fais très attention à la façon dont les étudiants pitchent leurs projets. J’invite toujours des professionnels aux présentations de projets car pitcher à des gens que l’on ne connaît pas oblige à adopter la bonne attitude."
Inciter à la spécialisation pour attirer les opportunités
Au-delà de l’ouverture au monde professionnel à travers ces rencontres, Catherine Constant-Grisolet ambitionne d’offrir encore plus d’opportunités aux étudiants en promouvant la spécialisation.
Si le profil polyvalent des étudiants de LISAA actuellement est une force pour "changer de métier ou faire évoluer leur poste au cours de leur carrière", ils gagneraient également à pouvoir revendiquer une spécialité, notamment lorsqu’ils entrent sur le marché du travail.
"Nous travaillons avec l’équipe pédagogique à faire plus de ponts entre les différentes matières tout en accentuant l’approche digitale dès la première année."
Maîtriser les logiciels rapidement permetaux étudiants d’affiner leurs choix de spécialité. Ils pourront alors choisir de compléter leur cursus par un mastère spécialisé, à l’image des mastères Game Art & Game Design et Superviseur & réalisateur animation & effets spéciaux qui ont fait leur première rentrée cette année.
Le fait que des mastères se développent, c’est une chance pour ceux qui ont encore envie d’explorer ou qui ont envie de se spécialiser.
Catherine Constant-Grisolet
Une ouverture vers le monde indispensable
Au sein de LISAA animation et jeu vidéo, les plus curieux peuvent également s’ouvrir à de nouveaux horizons en collaborant avec les quelques 150 étudiants de plus de 50 nationalités différentes des classes internationales.
Pour Catherine Constant-Grisolet, cette ouverture est indispensable et doit aussi avoir lieu entre les étudiants d’animation, VFX et jeu vidéo.
"Je pense que le jeu vidéo et l’animation partagent une base commune, les logiciels et les méthodologies des deux professions sont proches. Les étudiants doivent profiter de la porosité entre les métiers et aller les uns vers les autres."
Le "premier réseau" que constitue l’école doit ensuite être complété par des échanges avec d’autres domaines d’étude ou bien d’autres régions du monde. Partenariats avec d’autres écoles, échanges internationaux… Catherine Constant-Grisolet compte bien inciter les étudiants à "agrandir leur cercle de connaissances".